Prendre soin de l’informatique et des générations
Bernard Stiegler

L’analyse d’un professionnel passionné et aguerri pour comprendre les marques, ce qu’elles font et ce qu’elles sont, leurs projets, leurs échecs, leurs réussites et leur devenir.

353 pages
EAN 13 : 978-2-36405-212-3
23,90 €

Lorsque les technologies numériques sont mises au service de l’économie des données, leur design et leur fonctionnement exploitent les attentions, afin d’orienter, voire de contrôler, les comportements des utilisateurs. Réduits à un ensemble de processus cognitifs et de réactions réflexes, ils se voient dépossédés de leurs savoirs, alors même que, dans nos sociétés en situation de crise sanitaire, sociale, politique et écologique, le partage et la transmission des savoir-faire, des savoir-vivre et des savoir-penser sont plus que jamais nécessaires.
Comment concevoir et réaliser des plateformes numériques au service des relations sociales et intergénérationnelles, aujourd’hui menacées par les applications addictives et l’économie des données ? Comment intégrer dans les dispositifs computationnels des fonctions délibératives et interprétatives ? Comment transformer les technologies numériques en supports de mémoire et de savoirs ? Comment mettre les algorithmes au service de l’intelligence collective ? En un mot, comment prendre soin de l’informatique pour les générations actuelles et à venir ? Ce livre interroge la manière dont les supports techniques configurent nos capacités psychiques et nos relations collectives, et propose des solutions pour concevoir de nouveaux dispositifs et de nouvelles pratiques, afin de mettre les technologies numériques au service de la production et de la transmission de savoirs, ainsi que des liens entre les générations.
Ce livre hommage à Bernard Stiegler a été réalisé sous la direction de : Anne Alombert,  Vincent Puig, Maël Montévil, Victor Chaix

Bernard Stiegler, philosophe, axe sa réflexion sur les enjeux des mutations actuelles — sociales, politiques, économiques, psychologiques — portés par le développement technologique et notamment les technologies numériques. Fondateur et président d’un groupe de réflexion philosophique, Ars industrialis,  il a également créé l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) au sein du centre Georges-Pompidou.