Nouveautés

Ce livre nous raconte l’Ukraine, son territoire et sa population, depuis les peuples Salves qui ont fondé l’État médiéval de la Rous de Kiev jusqu’à nos jours. Il offre un regard historique et géopolitique sur le conflit ukrainien afin d’aider le lecteur à comprendre l’origine et les enjeux complexes de la guerre en Ukraine, au-delà des simples explications manichéennes et de la propagande. Il nous éclaire sur le délitement progressif de l’Ukraine, la confrontation de la Russie avec l’Occident, les techniques de manipulation de l’opinion, les ambitions de l’OTAN, les intérêts réels de chaque protagoniste, l’instauration d’un nouveau récit national et la trajectoire surprenante de Volodymyr Zelensky. Frédéric Dufourg nous livre des informations rarement dévoilées qui soulèvent des questions essentielles : pourquoi l’Union européenne se laisse-t-elle aller au « vatenguerrisme », quitte à plonger sa population dans la récession ? À quel jeu trouble se livrent les États-Unis ? La paix est-elle possible ? À quelles conditions ? Cette analyse équilibrée et très instructive, véritable plaidoyer contre la pensée unique, permet de mieux appréhender les profonds bouleversements géopolitiques et économiques et leurs conséquences sur les peuples.

L’intelligence artificielle (IA) s’immisce dans tous les lieux de création artistique — musées, écoles d’art, ateliers d’artistes — pour qui elle devient un outil, voire une muse ! Mais l’IA peut-elle faire preuve de créativité et imiter l’une des expressions les plus intimes de la nature humaine ? Et si un jour elle a la capacité de produire des œuvres de génie, serait-ce le signe qu’elle a acquis une forme de conscience ? Avec une approche pédagogique, philosophique et artistique, Hugues Dufour dresse un panorama complet de l’art face à l’IA et explore toutes les facettes de cette confrontation inédite entre l’humain et la machine. Il explique les principes de fonctionnement de l’IA et évalue sa capacité à transposer les chemins intellectuels et spirituels qui conduisent à produire des chefs-d’œuvre. La conquête de l’art par l’IA va modifier profondément notre rapport au monde, notre notion de l’intelligence et élargir l’horizon de notre imaginaire. La collaboration des langages informatiques et artistiques et les expérimentations menées par les artistes contribueront à façonner une IA plus harmonieuse avant qu’elle ne transforme irrémédiablement notre société́. C’est à cette condition que nous échapperons à la « honte prométhéenne », ce sentiment qui nous étreint lorsque nous nous sentons surpassés par une machine que nous avons créée.

de Louis de Diesbach. Préface : Olivier Sibony
« Dans le droit fil de La Boétie, Louis de Diesbach tourne son regard vers les esclaves plus que vers les maîtres. La question n’est pas de savoir si Facebook nous manipule, mais de comprendre comment et pourquoi nous tolérons paisiblement qu’il le fasse. » Olivier Sibony
Chaque matin, lorsque nous empoignons nos smartphones, nous renouvelons le pacte faustien qui nous lie aux réseaux sociaux. Nous tombons dans une servitude dont nous mesurons mal les conséquences, au nom d’une sacro-sainte simplicité et d’un amusement omniprésent, comme si notre vie privée, nos données personnelles, notre attention et notre liberté n’avaient plus de valeur.
Pourquoi acceptons-nous d’être des produits marchands et de porter le joug de cette servitude jusqu’à la servilité ? Pourquoi renonçons-nous à notre liberté et notre esprit critique ?
Avec une approche inédite et pluridisciplinaire — philosophique, sociologique, psychologique, économique et éthique —, Louis de Diesbach propose une investigation magistralement documentée sur notre rapport à la technologie et notre acceptation, « mi-victimes, mi-complices », à la soumission au numérique. En s’appuyant sur les dernières découvertes en psychologie cognitive et sociale, il décortique le fonctionnement des plateformes, dévoile les nouvelles techniques comportementales, telles que les sludges, et les mécanismes utilisés par les GAFAM pour guider et dicter nos actions.*Liker sa servitude interroge notre responsabilité individuelle et collective afin que, dans un monde toujours plus technocentré, chacun puisse se réapproprier ses libertés technologiques.
« Le grand mérite de ce livre est qu’en nous indiquant les limites de notre liberté, il nous en rappelle aussi la valeur. » Olivier Sibony

Les marques sont incontournables dans notre vie quotidienne et centrales dans la stratégie des entreprises. Tous les acteurs du marketing et de la communication doivent comprendre comment elles pensent, agissent et redéfinissent leur raison d’être. Quand le temps s’accélère, que les canaux commerciaux se multiplient, que les offres et les menaces sont toujours plus nombreuses, le marketing comme la communication ne sont plus de simples intermédiaires. Ils aident les marques à trouver des réponses justes et à adapter leurs modèles pour faire face aux enjeux environnementaux et sociétaux tout en étant rentables.
Pendant près de quarante ans, Marc Drillech a accompagné les marques, partagé leur quotidien et anticipé leur devenir. Dans cet ouvrage de référence, il présente la fonction des marques pour l’ensemble des acteurs (entreprises, distributeurs, consommateurs), et ce qui change dans la manière d’agir, de commercer, de communiquer et d’exister. Il propose un panorama complet des nouvelles stratégies des marques : comment renégocient-elles leur contrat avec les consommateurs ? Quel est le rôle de l’influence et de la data ? À quoi ressemblera la réalité mixte qui conjugue le réel et le virtuel ? Quelles sont les nouvelles références culturelles ? Comment adapter le marketing au monde de demain ?

En 2020, avec le confinement, nous avons été sommés de nous mettre au télétravail. Des millions de Français ont alors découvert le travail à domicile, dans des conditions bien différentes pour les uns et les autres. À l’image de l’emblématique Zoom, la visioconférence s’est imposée comme l’instrument de la résilience des individus et des collectifs. Loin d’avoir amélioré l’efficacité des réunions, elle a surtout permis aux catégories socioprofessionnelles privilégiées de s’affranchir de l’épreuve de la mobilité. Mais de la « Zoom fatigue » des salariés à celle des élèves bloqués dans des tunnels de téléconférences, la grande accélération numérique a vite montré ses limites.
Par-delà les vagues épidémiques, la visio perdure et s’ancre désormais dans nos pratiques numériques. Dans cet essai, Hubert Guillaud pose un regard sans concession sur l’arrivée d’une économie en streaming qui s’annonce comme une nouvelle ubérisation et risque de nous laisser longtemps… coincés dans Zoom !

Que subsiste-t-il de l’échange intellectuel avec un correcteur quand la copie, expression d’un savoir, se transforme en pixels ? Vivons-nous aujourd’hui une transformation radicale de la pédagogie et de la relation éducative? Existe-t-il une nouvelle voie capable d’accompagner cette tendance technologique en évitant les écueils idéologiques ?
Un bouleversement secoue le monde de l’enseignement : le logiciel Santorin oblige désormais les professeurs à corriger à l’écran les copies du baccalauréat. Fini le papier et le stylo. Une page est tournée, effacée, envolée sous l’inévitable vent du progrès. Beaucoup d’enseignants, en particulier les professeurs de philosophie, y voient une déshumanisation de leur profession. À travers cette dématérialisation, on leur demande désormais de penser leur métier sous l’angle du management et non plus en termes pédagogiques. Cette transition numérique à marche forcée s’étend de l’enseignement aux examens, en passant par le suivi pédagogique et l’orientation des élèves avec Parcoursup.

Il nous semble évident que le plaisir mène au bonheur. Pourtant, nous aimons souffrir. Nous sommes irrésistiblement attirés par des expériences douloureuses. Nous regardons des films qui nous terrorisent ou nous font pleurer ; nous grattons nos plaies ; nous mangeons des aliments trop épicés ; nous recherchons la peur exaltante des sports extrêmes ou le frisson des jeux BDSM ; nous nous usons au travail ; nous choisissons d’élever des enfants même si l’on sait pertinemment à quel point cela peut être difficile…
« Un livre lucide et fascinant sur un paradoxe de la nature humaine. » Steven Pinker
« Un antidote exaltant à la positivité toxique. » Adam Grant
« Souffrir pour être heureux : la théorie sensée d’un professeur de Yale. » Madame Figaro
« Paul Bloom montre que la recherche du juste équilibre entre nos envies de plaisir et notre besoin de sens serait la clé d’une vie épanouie. » Sciences humaines.

Découvrez comment la culture et les savoirs se nourrissent de la participation !
Les plateformes culturelles contributives renouvellent la participation en ligne en faisant travailler ensemble institutions et amateurs, professionnels de la culture et passionnés d’arts, de savoirs et de patrimoines. Ce guide richement illustré présente 54 plateformes françaises et internationales dans lesquelles les citoyens et les institutions contribuent ensemble à la création de savoirs communs. Il montre leur contenu, raconte leur origine, explique leurs objectifs et leurs usages, analyse leur financement, leur modèle économique, ainsi que leur mode de contribution et d’animation. La diversité des plateformes proposées dans cet ouvrage permet de mesurer combien la contribution à cette forme d’expression peut faire de nous des citoyens créateurs de communs, et non plus de simples consommateurs de savoirs marchandisés par les GAFAM. Partez à la découverte des encyclopédies partagées du patrimoine breton, de la musique métal ou des jeux de société ; plongez-vous dans la mémoire de la Grande Guerre, des Chti’s ou des Brestois ; explorez les archives de films amateurs ou de musiques du monde entier…
Ce guide présente 54 plateformes contributives où les citoyens et les institutions bâtissent ensemble une culture partagée. Ces savoirs communs issus d’initiatives françaises et internationales sont présentés de façon claire et concise, et classés selon les thématiques suivantes : Littérature et arts ; Archives et histoire ; Culture populaire ; Musique et audiovisuel ; Patrimoine et tourisme ; Sciences et nature.

Les dirigeants du football français ont toujours vendu du rêve : attirer les stars du ballon rond, gagner une coupe d’Europe et ramener les clubs à l’équilibre financier. Un jour de mai 2018, ils ont cru que tout cela allait se réaliser lorsqu’un autre vendeur de rêves leur a promis la lune : un milliard d’euros de droits TV. Cette poule aux œufs d’or allait permettre aux clubs de rivaliser avec leurs homologues anglais ou espagnols. Mais le retour au réel est brutal. Aujourd’hui, le discours a changé. On ne parle plus de performances sur la scène européenne, mais de survie. À qui la faute ?
Cabinets de conseil incompétents, avocats imprudents, présidents cupides, bonimenteurs… Dans cette enquête captivante, qui tient à la fois du thriller, du film catastrophe et du burlesque, Pierre Maes révèle les dessous du scandale Mediapro et les décisions absurdes de la Ligue de football professionnel (LFP). Il décortique tous les mécanismes de ce théâtre de guignol : conflits d’intérêts, doubles jeux, corruption, errements des dirigeants, divorce avec Canal+, déni de réalité́, salaires démesurés, guerres d’ego… Un mélange explosif qui conduit le foot français vers la D3 européenne et la ruine.

Wokisme, racialisme, cancel culture, postmodernisme, politiques identitaires… ces idéologies cherchent à imposer un nouvel ordre moral en s’attaquant sans relâche à la science, la raison et la liberté d’expression. Les enseignants s’autocensurent par peur de heurter les sensibilités ou d’être sanctionnés. Les organisations ne recrutent plus selon les compétences, mais en se pliant au dogme de la diversité. Toute notre société est gangrénée par le clientélisme victimaire, la censure et le politiquement correct. Nous assistons à la destruction méthodique des valeurs qui ont soutenu la révolution copernicienne, l’esprit des Lumières et les principes universels. Gad Saad, psychologue évolutionniste de renommée mondiale, montre comment ces « virus de la pensée » mettent en péril nos libertés fondamentales et nous entraînent vers un sectarisme mortifère, un abîme irrationnel caractérisé par le rejet du réel et de la vérité scientifique. Avec un humour sarcastique, il pointe les incohérences et les contradictions des apôtres de la « pensée woke » qui tentent de réduire les individus à leur ethnie, leur genre ou leur appartenance religieuse. Il s’appuie sur la biologie évolutive et la psychologie comportementale pour décrire les ressorts et les manipulations psychologiques qui instaurent la stratégie de l’émotion et conduisent à l’infantilisation des esprits et à la perte de la raison et du bon sens.